Reprise du blog
Octobre 2018
Je n'ai pas écrit une seule ligne depuis 2014. J'ai effectué mon dernier vol dans la compagnie où je travaillais à Madagascar au mois d’août sur le Partenavia où j'ai emmené des touristes à Nosy Saba. Bien des choses se sont passées depuis, mais mes aventures ne sont pas pour autant arrêté.
J'ai immigré au Canada en 2015, puis reparti voler en Afrique sur le Cessna Caravan entre les îles de l'archipel des Comores.
Les vols étaient intéressants, j'aurais aimé publier quelques uns ici, mais je vais rattraper ce retard. On effectuait la ligne entre les îles de Grande Comore, Anjouan, Moheli et Mayotte (département francais). Pour une journée "moyenne" on faisait 10 à 12 secteurs. Il arrivait parfois en période ode de haute saison que nous effectuions jusqu'a 14 secteurs en une journée, avec des vols présidentiels qui se glissaient dans le planning. Le maximum que j'ai fait était de 17 vols en une journée.
La situation économique aux Comores est bonne pour ceux qui ont le sens des affaires. Tout s'importe là-bas, y compris les pommes de terre, le sel de table et le vinaigre. A Grande Comore il y a tout de même une cutlure de pommes de terre, mais pas suffisante pour ravitailler les autres îles (Anjouan et Moheli). Il m'a fallu être patient pour manger des frites car il n'y avait plus de pommes de terre à Anjouan et il fallait attendre le prochain bateau en provenance de Madagascar.
Le marché de l'aérien est très juteux et les compagnies n'hésitent pas à faire des coups bas et des sabotages à leurs concurrents, au detriment de la sécurité très souvent, et c’est la vie des passagers qui est en danger car eux ne connaissent pas les derrières de la scene et continuent à voyager quelque soit les conditions.